Programme - Compagnie De Mime Marcel Marceau (1956) Theatre Ambigu / Casadesus

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‎AMBIGU 1769-1956

Christian Casadesus directeur

Compagnie de mime Marcel MARCEAU

programme de 40 pages, broché, 23,5 x 15,5 cm, avec photos en noir, complet et en bon état.

Le 14 juillet; Bip acteur, Bip voyage, Bip joue David et Goliath, Bip et le papillon..., etc.

Belle pièce de collection..!

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Marcel Marceau, dit le mime Marceau, est un acteur et mime français, né Marcel Mangel le 22 mars 1923 à Strasbourg et mort le 22 septembre 2007 à Cahors. Il a connu une célébrité internationale avec son personnage silencieux de Bip, créé en 1947. Marcel Mangel passe son enfance à Strasbourg jusqu'à l'âge de 15 ans. Il fait ses études au lycée Fustel-de-Coulanges (à côté de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg), où, selon son professeur de français1, il était le meilleur élève en récitation. Sa famille d'origine juive polonaise est évacuée comme le reste de la population strasbourgeoise au début de la seconde guerre mondiale. Elle part pour Périgueux où il poursuit ses études au lycée Gay-Lussac de Limoges. Le proviseur de ce lycée, Joseph Storck, un Juste parmi les Nations, protège les élèves juifs. Marcel Mangel est moniteur de théâtre à Montintin (Haute-Vienne)2.Le père de Marcel Mangel, Charles Mangel (né le 27 juillet 1895 à Będzin, dans le sud de la Pologne), un boucher casher, est déporté depuis la gare de Bobigny dans le Convoi n° 69 du 7 mars 1944 3 et assassiné à Auschwitz. Sous l'influence de son cousin germain Georges Loinger, Marcel rejoint la Résistance en 1942 à Limoges. C'est alors qu'il prend le pseudonyme de Marceau. Il raconte l'avoir « pris dans la Résistance à cause du vers de Victor Hugo, dans Les Châtiments : « Et Joubert sur l'Adige/ Et Marceau sur le Rhin. » J'étais né dans le Bas-Rhin et je voulais bouter les Allemands hors de France »4. Dans l'armée française de la Libération, grâce à son excellente maitrise de l'anglais, il devient agent de liaison avec l'armée du général Patton. Le mime Marceau Marcel Marceau, Bip, en 1977. Après avoir fréquenté l’École nationale des arts décoratifs de Limoges, qui lui laisse le goût du dessin et de la peinture qu’il pratique régulièrement, Marcel Marceau devient l’élève de Charles Dullin, de Jean-Louis Barrault et d’Étienne Decroux, qui établit la « grammaire » de l’art du mime qu’il appelait la « statuaire mobile ». Son art du mime ou plutôt du « mimodrame » consiste à donner forme à ses pensées (tragiques) au travers des gestes. « La parole n'est pas nécessaire pour exprimer ce qu'on a sur le cœur ». Le 22 mars 1947, jour du 24e anniversaire de l’artiste, sort de l’ombre des coulisses un drôle de personnage, pierrot lunaire, « hurluberlu blafard » à l’œil charbonneux et à la bouche déchirée d’un trait rouge, un drôle de haut-de-forme sur la tête, une fleur rouge tremblotante servant de panache à ce Don Quichotte dégingandé partant en croisade contre les moulins à vent de l’existence : Bip était né, aussi indissociable de Marcel Marceau que le personnage Charlot de Chaplin. Bip est un être sensible et poétique, inspiré de Deburau (Deburau, de Charlie Chaplin et du personnage de Pip du roman Les Grandes Espérances de Charles Dickens5, qui lui permet d'explorer la vie et la société moderne et de mettre en lumière leur côté tragique. « Bip est un personnage intemporel, tout en étant proche de mes rêves d'enfants. Il se cogne à la vie qui est à la fois un grand cirque et un grand mystère, et j'aime à dire qu'il finit toujours vaincu, mais toujours vainqueur... Il est tout ensemble l'homme de la rue, un vagabond du quotidien et l'homme universel affrontant le tragi-comique de l'existence... Il est l'homme tout simplement, se montrant dans la nudité et la fragilité de son être.»6. En 1947, il fonde sa propre compagnie (Compagnie Marcel Marceau), la seule compagnie de mime existant dans le monde[réf. nécessaire], et inscrit au répertoire des mimodrames et des pantomimes (Le Manteau, d'après Nicolas Gogol, Le Joueur de flûte, Exercices de style, Le Matador, Le Petit Cirque, Paris qui rit, Paris qui pleure). En 1952, il engage dans sa compagnie Pierre Verry7 (1913-2009), élève avec lui d’Étienne Decroux, qui sera son partenaire attitré jusqu'en 1979. Pierre Verry accompagne Marcel Marceau en tournée dans le monde entier, présentant ses numéros par ses célèbres pancartes. Adriano Sinivia le remplacera en 1980 à l'occasion de l'inauguration de la biennale de Venise à la Fenice. De 1969 à 1971, Marcel Marceau fonde et dirige à Paris la première école internationale de mime. Il rencontre et engage à cette époque Alejandro Jodorowsky, artiste chilien qui utilisait déjà le mime dans son premier film Fando et Lis. Éternellement vêtu d'un pantalon blanc, d'une marinière et d'un caraco gris, le mime Marceau devient au fil des années un des artistes français les plus connus dans le monde. Ses tournées aux États-Unis, notamment, créent une vraie révolution théâtrale dans les années 1950, avec particulièrement son mouvement de la « marche contre le vent », à l'origine du moonwalk de Michael Jackson. Il poursuit son œuvre gestuelle à travers les plus grandes scènes du monde. En 1975, il joue dans la Cour d'honneur du Palais des papes pour le Festival d'Avignon. Il crée en 1978 une école internationale de mimodrame à Paris, où il enseigne afin d'assurer la relève. Sise dans les sous-sols de du Théâtre de la Porte-Saint-Martin au 17 de la rue René-Boulanger à Paris. Alors que cette école devait initialement voir le jour à New York, le maire de Paris Jacques Chirac et son conseiller culturel Marcel Landowski permettent l'ouverture de l'école le 15 novembre 19788. Des cours de mime, de danse classique, d'acrobatie et d'art dramatique était dispensés par une douzaine de professeurs à des élèves de 18 à 25 ans venus de tous les pays : "Il ne suffit pas d’utiliser une technique, de sortir d’une école pour devenir artiste. Il faut créer un esprit et une méthode dramatique qui fassent évoluer l’élève9.". De 3 ans, le cursus est passé en 1999 à 2 ans en raison des économies demandées par la Mairie de Paris10, annonçant la fermeture de l'école au cours de l'année 2005. Marié trois fois et père de quatre enfants, Marcel Marceau meurt le 22 septembre 2007 à Cahors. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise11. En le 26 et 27 mai 2009, une vente aux enchères a été organisée à l’Hôtel Drouot sur décision de justice pour éponger les dettes laissées par le mime Marceau12. Souhaitant que les objets lui ayant appartenu soient rassemblées dans un musée en France en un lieu unique dédié à l’art du Mime13, de nombreuses personnalités et institutions culturelles se sont mobilisées13. La prise de position a conduit le ministère de la Culture et de la Communication a préempter de nombreuses pièces désormais détenues par la Bibliothèque nationale de France : des archives, des dessins, des maquettes et des photographies, notamment un Bip sur scène14. Reconnaissance     Président d'honneur de l'Association France-Tchécoslovaquie pendant plusieurs années jusqu'à la dissolution de l'association quand la Tchécoslovaquie s'est dissoute. Il n'est décédé que deux semaines après son collègue et collaborateur dans cette œuvre, l'ancien vice-président d'honneur de l'association, Guy Erismann.     Membre de l'Académie des beaux-arts (section des membres libres) le 27 février 1991.     Molière d'honneur en 1990     Peintre, une grande exposition lui a été consacrée en octobre 2003 à Strasbourg, à l'occasion de ses 80 ans15. Sa collection fut éparpillée le mardi 26 mai 2009 à la Salle Drouot.     Officier de la Légion d'honneur     Grand Officier de l'Ordre national du Mérite     Commandeur des Arts et des Lettres     Lauréat en 2006 du prix du Grand Théâtre de La Havane16 Filmographie     1959 : La Belle et l'Empereur (Die Schöne Lügnerin) d'Axel von Ambesser     1968 : Barbarella de Roger Vadim : professeur Ping (C’est la première fois que l’on entend sa voix)     1974 : Shanks de William Castle : Malcolm Shanks ; avec Tsilla Chelton, Philippe Clay, Cindy Eilbacher, Larry Bishop, Don Calfa     1976 : La Dernière Folie de Mel Brooks (Silent movie) de Mel Brooks : lui-même (Dans ce film muet, il ne prononce qu'un mot, « non », qui apparaît dans une vignette, à la façon des films muets, comme tous les autres dialogues du film)     1979 : Les Îles d'Iradj Azimi : le directeur de l'IGN Théâtre     1946 : Baptiste de Jacques Prévert & Joseph Kosma, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny     1947 : Baptiste de Jacques Prévert & Joseph Kosma, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins     1947 : La Fontaine de jouvence de Boris Kochno, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny     1947 : Le Procès d'après Franz Kafka, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny     1947 : Spectacle Marcel Marceau, Théâtre de Poche Montparnasse     1948 : L'État de siège d'Albert Camus, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny     1949 : Nouvelles Pantomimes burlesques et Un mimodrame de Marcel Marceau, mise en scène Marcel Marceau, Théâtre de Poche Montparnasse     1950 : Les Pantomimes de Bip et Mort avant l'aube, Studio des Champs-Élysées     1951 : Le Manteau - Moriana et Galvan de Nicolas Vassiliévitch Gogol et Alexandre Arnoux, mise en scène Marcel Marceau, Studio des Champs-Élysées     1952 : Le Pierrot de Montmartre de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre Sarah Bernhardt     1953 : Les Trois Perruques - Un soir aux Funambules de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Comédie des Champs-Élysées     1956 : Loup de Tsu Ku Mi - Mont de Piété - 14 Juillet de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre de l'Ambigu     1958 : Le Petit Cirque et Les Matadors de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre de l'Ambigu     1964 : Don Juan de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre de l'Ambigu     1972 : Le Vagabond des étoiles de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Champs-Elysées     1974 : Pantomimes de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Tournée États-Unis     1978 : Mimodrame de Marcel Marceau, Théâtre de la Porte-Saint-Martin     1997 : Le Chapeau Melon de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Espace Cardin     2003 : Contes fantastiques de Marcel Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre Antoine Émission de radio Le 23 novembre 1982, il passe dans l'émission radiophonique Le Tribunal des flagrants délires diffusée sur France Inter. Le réquisitoire prononcé par Pierre Desproges est disponible sur le disque Les réquisitoires du tribunal des flagrants délires (volume 3) du coffret intégral aux éditions Tôt ou Tard paru en 2001. Prix et récompenses     1963 : Prix du Brigadier pour son spectacle, Théâtre de la Renaissance Œuvre littéraire     Les Sept Péchés capitaux, Atelier Pons, 1965     La Ballade de Paris et du Monde, Aline Elmayan Editeur, 1968     L'Histoire de Bip, l'École des loisirs, 1976     Le Troisième Œil, Lithoprint Delcourt, 1981     Pimporello, Belfond, 1987     Bip piégé dans un livre, La Martinière, 2002 Hommages     À sa mort, les quotidiens n'ont pas hésité à le qualifier de « Français le plus célèbre du monde ».     Sa statue de cire est visible au musée Grévin, à Paris. Notes et références     ↑ Interview dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 26 septembre 2007     ↑ Voir, Château de Montintin durant la Seconde Guerre mondiale. AJPN. [archive]     ↑ Voir, Klarsfeld, 1978.     ↑ Marcel Marceau, Valérie Bochenek, « Le Mime Marcel Marceau : entretien et regards avec Valérie Bochenek » [archive], sur http://lamaisondesevres.org/pag/ile.html [archive], Somogy, 1996. Consulté le 23 septembre 2007     ↑ Éric Azan, Le Monde, n° 19492, 25 septembre 2007     ↑ Entretien avec François-Brice Hincker, Marcel Marceau : L'humaniste du silence, Saisons d'Alsace, 2003     ↑ Pierre Verry [archive] sur la Revue du Spectacle.fr     ↑ Éric Azan, « Une école de mime, le long rêve de Marceau », Le Monde, no 19648, 25 mars 2008, p. 3     ↑ Marcel Marceau [archive], sur academie-des-beaux-arts.fr, Académie des Beaux-Arts. Consulté le 6 avril 2012     ↑ L'école du mime Marceau change de format [archive], sur Libération.fr, Libération, 22 juin 1999. Mis en ligne le 23 septembre 2007, consulté le 6 avril 2012     ↑ Le mime Marceau va être inhumé au Père-Lachaise [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, 23 septembre 2007. Mis en ligne le 23 septembre 2007, consulté le 7 avril 2012     ↑ Les souvenirs du mime Marceau vendus pour 490000 euros [archive], sur LIbération.fr, Libération, 28 mai 2009. Mis en ligne le 28 mai 2009, consulté le 7 avril 2012     ↑ a et b Un musée pour Bip - Accueil [archive], sur unmuseepourbip.com. Consulté le 7 avril 2012     ↑ L’État préempte des objets ayant appartenu au mime Marceau [archive], sur culture.gouv.fr, Ministère de la Culture et de la Communication, 28 mai 2009. Mis en ligne le 28 mai 2009, consulté le 7 avril 2012     ↑ Le Mime Marcel Marceau : De l'Atelier à la Scène, Exposition organisée par Christian Paureilhe et Monica Regas, avec la collaboration de François-Brice Hincker     ↑ Le mime Marceau décoré à Cuba [archive], sur Libération.fr, Libération, 3 janvier 2006. Mis en ligne le 3 janvier 2006, consulté le 7 avril 2012 Voir aussi Bibliographie     Beate et Serge Klarsfeld, Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France, Paris, 1978     Valérie Bochenek, Le Mime Marcel Marceau : entretiens et regards avec Valérie Bochenek, Somogy, 1997 (ISBN 2850562629)     Nicole Narewski-Barriau, Les Sons du silence : Marcel Marceau mime musicien, Thespis (ISBN 2-9521894-2-0)     Agnieszka Kühnl-Kinel, Marcel Marceau : contribution à l'étude de l'art du mime (ISBN 978-2-7295-2619-1)     François-Brice Hincker, Marcel Marceau : l'humaniste du silence, Saisons d'Alsace, 2003 Le théâtre de l’Ambigu-Comique est une ancienne salle de spectacle parisienne, fondée en 1769 sur le boulevard du Temple par Nicolas-Médard Audinot. Audinot, ancien comédien de l’Opéra-Comique qu’il avait quitté pour devenir joueur de marionnettes aux foires, avait déjà réussi dans une des loges de la foire Saint-Germain, où ses grandes marionnettes dites « bamboches » eurent la vogue. Intitulé à sa fondation, les « Comédiens de bois », l’Opéra-Comique proposa des pantomimes et des féeries, puis son répertoire s’élargit pour inclure des marionnettes, des enfants, des acrobates ; on y joua des comédies, des vaudevilles, des opéras comiques, des drames, des pantomimes. La variété et le mélange de ces moyens dramatiques justifièrent et expliquèrent le changement, au bout d’un an, du nom de ce théâtre, de « Comédiens de bois » à celui d’« Ambigu-Comique » lorsque Audinot substitua des enfants à ses marionnettes. Les bénéfices qu’il réalisa servirent à édifier l’Ambigu-Comique, où il transporta ses acteurs de bois. L’inauguration de cette salle eut lieu le 9 juillet 1769. En avril suivant, Audinot obtint de joindre à ses marionnettes quelques jeunes enfants qu’il formait à l’art du théâtre. Il fit peindre sur son rideau d’avant-scène cette devise : Sicut infantes audi nos (« Comme des enfants, écoute nous »). Son succès fit dire à Delille : « Chez Audinot, l’enfance attire la vieillesse. » Le théâtre au XVIIIe siècle (dessin de Jean-Baptiste Lallemand) Après un arrêt du Conseil en 1771 lui interdisant de chanter, de danser et d’avoir plus de quatre musiciens, Audinot reprit tous ses avantages lorsque l’émotion excitée par cette mesure exigée par l’Opéra la fit retirer quelques jours après. Jugeant, en 1772, le moment venu d’agrandir la salle, il supprima alors ses marionnettes pour leur substituer des enfants. N’ayant pas fini avec les ennuis que lui suscitaient les grands théâtres, il dut, à partir de 1780, payer à l’Opéra un droit par représentation et s’engager à n’utiliser, en fait de ballets ou de morceaux lyriques empruntés à cette scène, que des compositions ayant au moins dix années de publicité. La Comédie-Française et la Comédie-Italienne stipulèrent, de leur côté, que les pièces dialoguées du répertoire leur seraient soumises, pour y apporter tels changements qu’il leur plairait, avant d’être jouées. Malgré ces tracasseries et ces charges, l’Ambigu put être reconstruit et agrandi en 1786. Audinot soutint sa vogue par des pantomimes historiques et romanesques comme La Belle au bois dormant, Le Masque de fer, La Forêt-Noire, Le Capitaine Cook, etc. Les comédies graveleuses de Plainchesne et Moline, fournisseurs attitrés de son théâtre, aidaient également à sa prospérité. Bachaumont a constaté, en 1771, que le théâtre d’Audinot était plus fréquenté que l’Opéra. L’entrée du théâtre de l’Ambigu-Comique à une représentation gratis, Louis-Léopold Boilly (1819) La proclamation de la liberté des théâtres, en 1791, suscita un grand nombre de scènes rivales à l’Ambigu, qui dut fermer en 1799. En 1801, il inaugura le mélodrame avec Guilbert de Pixérécourt, Caigniez et Victor Ducange. L’Ambigu brûla en 1827 et fut reconstruit, sur les plans d’Hittorf et Lecointe, sur le boulevard Saint-Martin, au coin de la rue René-Boulanger. Le XIXe siècle vit le succès de l’Ambigu augmenter, à mesure que s’y donnaient des pièces à grand spectacle, des drames, des mélodrames, des pièces de boulevard et des vaudevilles, restant le représentant le plus fidèle des traditions dramatiques de ce qu’on appelle « le boulevard du crime ». Dans les années 1920, le théâtre est passagèrement transformé en salle de cinéma. En 1954, le comédien Christian Casadesus rouvre l’Ambigu-Comique : on y joue à nouveau des pièces de théâtre, dont des auteurs contemporains comme François Billetdoux et Roger Vitrac. En 1966, le théâtre est, en dépit de nombreuses manifestations et d’un spectaculaire défilé de la profession tout entière, définitivement fermé et démoli. Les services du ministre de la Culture, André Malraux, promettent d’abord que la salle serait préservée, puis que le bâtiment le serait, alors que les travaux de démolition avaient déjà commencé. Le site est aujourd’hui un immeuble de bureaux, notamment occupé par le FONGECIF Ile de France. Galerie d'affiches     Berthe la Flamande (1852)     Rose-Bernard (1857)     Le Juif errant (1860)     Gigolette (1896)     Cliquez sur une vignette pour l’agrandir Sources     Nicolas Brazier, Histoire des petits théâtres de Paris depuis leur origine, Allardin, Paris, 1838, p. 28-49     Jules Bonnassies, Les Spectacles forains et la Comédie-Française, E. Dentu, Paris, 1875     Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Hachette, Paris, 1876, p. 76-77 littérature acteur comédie comédien théâtre auteur Théâtre
  • Condition: Gut
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