MAGAZINE "LE CRAPOUILLOT no 56 - LA GRANDE BOUFFE" (1980)

EUR 6,90 Sofort-Kaufen oder Preisvorschlag, EUR 1,90 Versand, 14-Tag Rücknahmen, eBay-Käuferschutz
Verkäufer: librairie-la-massenie11 ✉️ (6.335) 100%, Artikelstandort: MONTOLIEU, FR, Versand nach: WORLDWIDE, Artikelnummer: 262919165140 MAGAZINE "LE CRAPOUILLOT no 56 - LA GRANDE BOUFFE" (1980).

"LE CRAPOUILLOT"

numéro 56, 1980, 82 pages; couv. lég. défraîchie, sinon bon état. Des CRAPOUILLOT en vente dans la boutique. Pour toutes recherches n'hésitez pas à me contacter.... Des albums de BD de collection dans ma boutique... , des E. O., des Services de Presse et aussi des albums dédicacés....!!!  Frais de port dégressifs pour plusieurs albums achetés, pensez-y...! _

envois de tous les livres et BD soignés, voyez mes évaluations...!

Pilote, sous-titré Mâtin, quel journal !, est un magazine français hebdomadaire de bande dessinée créé le 29 octobre 1959 et qui Outre la bande dessinée, Pilote publiait également des nouvelles, romans, reportages et blagues en tous genres, et un pilotorama, une double page centrale didactique. Il a fortement influencé le monde de l'édition de la bande dessinée en Europe, aux États-Unis et au Japon.[réf. nécessaire] Depuis l'été 2003, Pilote reparaît de manière ponctuelle en fonction de l’actualité, de nouveaux numéros ont été publiés dans une périodicité « irrégulomadaire », ne paraissant que « quand les pages sont prêtes ». Son slogan devient alors « Pilote, le journal qui s'amuse à revenir ». Ainsi, sous la direction de Gisèle de Haan, en avril 2008, un nouveau numéro dans lequel « 60 auteurs réinventent mai 68 » sort en kiosque, avec comme slogan « Pilote, le journal qui s'amuse à lancer un pavé » , suivi en juin 2009 par un numéro spécial « 69, année érotique » : « Pilote, le journal qui va et qui vient » et en juin 2010 par un numéro « Bande Dessinée et Cinéma » : « Pilote, le journal qui fait son cinéma ». À sa création, le directeur de la publication était Jean Hébrard, le rédacteur en chef François Clauteaux, remplacé par Raymond Joly après six numéros, et René Goscinny alors secrétaire de rédaction. La périodicité au départ était hebdomadaire. Historique La création L'idée de Pilote naît vers la fin 1958 quand six hommes de presse et de bandes dessinées ont l'idée de créer un journal périodique pour jeunes. Ces hommes (Jean-Michel Charlier, Albert Uderzo, René Goscinny, Raymond Joly, François Clauteaux et Jean Hébrard), ont pour idée de créer une sorte de « Paris Match pour jeune » où, même si la bande-dessinée doit jouer un rôle important, elle ne doit pas représenter l'intégralité du journal où elle côtoiera les grands sujets d'actualité. Le premier titre avancé pour ce nouveau journal est « Champion » du nom d'une émission pour les jeunes diffusées sur Radio-Luxembourg le jeudi entre 13H et 14H30. Le nom de Pilote est finalement décidé après réflexion. Une première maquette est réalisée par Edifrance, sur les bases du fascicule mort-né « Supplément illustré » publié par cette même maison d'édition. Au sommaire de cette maquette notamment une adaptation en bande-dessinée du Roman du Renart par Uderzo et Goscinny, mais ce projet tombera à l'eau quand Raymond Poïvet les informera que Jean Trubert travaille sur une bande-dessinée similaire. Les deux compères obligés de trouver une nouvelle idée se penchent sur l'histoire de France pour trouver l'inspiration, de là naquit Astérix et son ami Obélix. Une fois le contenu artistique et journalistique trouvé, il fallut réunir la somme nécessaire pour réaliser le journal : chaque membre de la rédaction apporta sa caution, mais c'était insuffisant : deux nouveaux bailleurs de fonds, respectivement directeur et administrateur du « Centre-Républicain » René Ribière et Charles Courtaud furent alors sollicités. Parallèlement, plusieurs numéros zéro du journal sont créés afin de démarcher les annonceurs. Ces numéros, conçus par Jacques Dagues, sont réalisés par les cinq ou six personnes travaillant pour le journal. Afin de faire croire à une grande rédaction, l'une des couvertures représente une foule impressionnante censée montrer l'ensemble des collaborateurs du journal. En fait, les membres de la rédaction ont fait appel à leurs copains. C'est ainsi qu'un ferrailleur, un fabricant de produits de beauté et plusieurs publicitaires figurent sur cette couverture. Une autre couverture d'un de ces numéros zéro montre le fils de François Clauteaux en tenue d'arlequin : le petit Rodolphe, vedette de publicité, jouissait d'une notoriété à l'époque. En septembre 1959, le rédacteur en chef du journal, François Clauteaux intervient régulièrement sur les ondes de Radio-Luxembourg pour annoncer la sortie prochaine du journal. Ces interventions régulières se succèdent jusqu'au 29 octobre 1959, date de sortie du premier numéro. Le premier numéro La sortie de ce no 1 est un véritable succès : le soir même, 300 000 exemplaires seront vendus. Imprimé sur un grand format inhabituel de 36,5 cm x 26.5 cm, il contient des articles sur divers sujets de Lucien Barnier, Brigitte Muel ou encore Fernand Bucchianerri. Le footballeur français Raymond Kopa est au sommaire avec un article où il donne quelques conseils. Animé par Jean-Paul Rouland, Marcel Fort et Rodolphe, Le club des joueurs propose des énigmes et des expériences diverses. Les Enquêtes de l'inspecteur Robillard est mis en image par Pierre Bellemare et Marc Moallic. Une double page, au centre du journal, détachable représente un Vaisseau du Grand Siècle. Un grand concours intitulé Où est l'erreur ? est illustré par Jidéhem et parrainé par Esso. La bande dessinée occupe une place importante, mais moindre que les rédactionnels. Certaines comme Astérix d'Albert Uderzo et René Goscinny, Barbe-Rouge de Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon, Tanguy et Laverdure de Charlier et Uderzo et Jacques Le Gall de Mitacq et Charlier marqueront le 9e art. D'autres seront plus éphémères comme Pistolin de Charlier et Hubinon (une série issue d'un journal du même nom qui a connu une brève existence), Bison Noir de Guy Bertret, Jacques Ledrain et Lucien Nortier (adaptation d'une feuilleton radiophonique de Radio-Luxembourg), P'tit Pat, gamin de Paris de Rémo Forlani et Jacques Dagues, Jacquot le mousse de Goscinny et Christian Godard, Mark Trent voyage dans le temps de Raymond Poïvet et Zappy Max de Maurice Tillieux et Saint-Julien, pseudonyme de Hugo De Haan. René Goscinny signe aussi les récits du Petit Nicolas illustré par Jean-Jacques Sempé, une série créée auparavant dans le journal belge Le Moustique puis Sud Ouest. Une série historique est aussi au sommaire avec, dans ce premier numéro, L'évasion de Jean Bart de Robert Gigi. Avec en plus des illustrations diverses de Bosc, Morez, Moallic, Lassalvy, Dorville, Jicka, Raynaud et Folon. Les premières années Après le lancement du journal, les numéros gardent la même ligne jusqu'à la fin de l'année 1959. Notons, dans le no 10 du 31 décembre 1959, la parution d'un court récit humoristique intitulé Dupont de l'Alma par Jean Tabary. Rapidement, le journal devient un véritable magazine pour les jeunes avec des articles signés par les meilleurs journalistes de l'époque comme Lucien Barnier, les meilleurs sportifs de l'époque comme le footballeur Just Fontaine ou le coureur à pied Abdou Seye qui livrent des confidences, et une couverture qui privilégie les photographies au dessin. Des rédactionnels spéciaux sont régulièrement publiés, sur la science, les biographies de sportifs, la musique, le cirque ou encore l'Histoire. Les séries de bande dessinées des débuts sont toujours au rendez-vous : L'inspecteur Robillard, après avoir animé les jeux, devient une série à part entière, Zappy Max abandonne les textes en dessous des images et passent au phylactères, des nouveautés apparaissent (Jehan Soupolet de René Goscinny et Albert Uderzo, Rosine de Jean-Michel Charlier et Martial à partir du no 14 du 28 janvier 1960, et des récits historiques comme celui d'Ivanhoé sont publiés dans la première partie de l'année 1960). Le premier anniversaire du journal est fêté avec le no 52 du 20 octobre 1960. Malgré son succès, Pilote rencontre de graves difficultés financières : les exclusivités que réserve le journal à ses lecteurs coûtent très cher. De plus, l'agence chargée de distribuer le journal retarde énormément ses paiements, les seuls qui détiennent de l'argent frais sont les responsables du Centre-Républicain qui se désengagent au cours de l'année. Des repreneurs sont intéressés pour sauver le journal ; le plus sérieux est Charles Dupuis des éditions du même nom. Déjà responsable du journal Spirou, il voit dans l'achat de Pilote le moyen de toucher un public plus âgé. Mais les deux autres membres du triumvirat de direction de Dupuis, son frère Paul et René Matthews, leur beau-frère, mettent leur véto à cette reprise. Dargaud remporte alors la mise après quelques semaines de négociations, et c'est pour le no 60 spécial Noël du 15 décembre 1960 que le nom du nouvel éditeur apparaît. À la fin de l'année, Denis Lefèvre-Toussaint est nommé rédacteur en chef du journal. Avec l'arrivée de Dargaud, le journal change légèrement de format avec au no 66 du 26 janvier 1961 un passage au 27 x 35 cm. Le contenu rédactionnel, lui, ne change pas. Des rédactionnels sur l'actualité, la science, l'Histoire sont toujours présents. Des séries présentes depuis le début du journal comme Astérix, Barbe-Rouge et Tanguy et Laverdure ont un fort succès et sont publiées en album dans la collection Pilote. Maurice Tillieux arrête Zappy Max ( Charles Dupuis lui ayant demandé de choisir entre son contrat chez Dupuis ou un avec Dargaud) et Jean-Louis Devaux lui succède. De nouvelles séries éphémères font leur apparition  : Pierre et Paul est publié à partir du no 88 du 29 juin 1961 et Divagations de monsieur Sait–Tout à partir du no 105 du 26 octobre 1961. Sont publiées aussi deux séries anglaises issues d'Eagle, Jeff Arnold un western de Charles Chilton et Frank Humphries et Fraser l'Adricain de Frank Bellamy. Au cours de l'année 1961, sont publiés des numéros spéciaux, pour le 1er avril et pour Noël, où apparaissent des histoires complètes sur ces thèmes. Dans le no 105 du 26 octobre 1961 spécial deuxième anniversaire, est publiée la série Allo ! DMA de Jean-Michel Charlier et Raymond Poïvet qui deviendra par la suite Guy Lebleu. Marcel Bisiaux devient rédacteur en chef du journal en janvier 1962 : il maintient le cap éditorial jusqu'en mai. Les récits complets deviennent de plus en plus présents  : certains, comme Tromblon et Bottaclou de René Goscinny et Christian Godard, ne feront l'objet que de quelques histoires, mais d'autres, comme Séraphin contre Angelure de Chakir créé dans le no 120 du 8 février 1962 et surtout Valentin le vagabond de Jean Tabary créé dans le no 123 du 1er mars 1962, perdurent pendant plusieurs années. Les photos en couverture laissent peu à peu la place à des illustrations. L’inspecteur Robillard, présent dans les pages du journal depuis sa création, disparaît à partir du no 118 du 25 janvier 1962. Une nouvelle formule du journal est lancée à partir du no 133 du 10 mai 1962. Le slogan change et devient le « Grand magazine des jeunes » avant de devenir très rapidement « Le magazine des jeunes de l'an 2000 ». Les dimensions changent et passent à un format de 23,5 x 31,5 cm et le journal gagne seize pages. Les récits complets gagnent deux pages et passent à dix, les récits historiques de trois à deux. La série Belloy d'Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier, parue auparavant dans le journal belge La Wallonie, est republiée à partir de ce numéro. Le no 133 voit aussi la création de Bob Morane d'Henri Vernes sous forme de roman. Les rédactionnels sur le sport, la science ou les animaux sont toujours présents, rejoints par des chroniques sur les programmes de la télévision. La série Le Grand Duduche de Cabu est créée dans le premier numéro de l'année 1963. Avec le succès du magazine Salut les copains, le journal tente de s'adresser de plus en plus aux adolescents en multipliant les chroniques sur les stars du sport et surtout de la chanson. Les yéyés, Johnny Hallyday, Françoise Hardy, Sheila et Sylvie Vartan occupent la couverture du magazine chaque semaine : à partir du no 183 du 25 avril 1963, le journal prend un ton « copain » avec ses lecteurs. Quelques nouvelles bandes dessinées apparaissent malgré tout durant cette période sous forme de récits complets d'un ou deux épisodes. La série Norbert et Kari créée dans le no 195 du 18 juillet 1963 fera les beaux jours du journal pendant plusieurs années. Cependant, la série P'tit Pat, présente depuis le début du journal, disparaît dans le no 183. Ce changement est rejeté en masse par les lecteurs et les ventes s'effondrent rapidement. Marcel Bisiaux est renvoyé de son poste de rédacteur en chef et est remplacé par le tandem René Goscinny et Jean-Michel Charlier. Recentrage vers la bande dessinée Le duo René Goscinny et Jean-Michel Charlier entre en fonction à partir du no 203 du 12 septembre 1963. La bande dessinée revient à l'honneur et remplace rapidement les stars de la chanson pour jeunes. Les couvertures illustrées reviennent chaque semaine et de nouvelles bandes dessinées font leurs apparition : Fort Navajo qui deviendra très vite Blueberry est créée dans le no 210 du 31 octobre 1963 par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, dans le numéro suivant c'est la série Achille Talon de Greg qui est créée. Chronologie éditoriale     1960 : Georges Dargaud rachète le journal un peu mal-en-point (pour le franc symbolique). Le rédacteur en chef est Denis Lefèvre-Toussaint.     1962 : Nouveau rédacteur en chef, Marcel Bisraux.     Fin 1963, Pilote va mal, René Goscinny et Jean-Michel Charlier sont nommés rédacteur en chef et chargés de relancer le journal.     1974 : René Goscinny lâche les rênes, Guy Vidal devient rédacteur en chef. En juin, Pilote devient mensuel.     1986 : Fin de Pilote mensuel, fusion avec Charlie Mensuel, le journal prend donc le nom Pilote & Charlie.     1988 : Reprise du nom de Pilote.     Octobre 1989 : Fin de parution de Pilote.     19 juin 2003 : parution d'un numéro « Spécial Été 2003 ».     Septembre 2004 : parution d'un numéro « Spécial Noël 2004 ».     Avril 2008 : parution d'un numéro « Spécial Mai 1968 ».     Juin 2009 : parution d'un numéro spécial « 69 année érotique ».     Juin 2010 : parution d'un numéro spécial « Bande Dessinée et Cinéma ». Séries connues De nombreuses séries de bande dessinée franco-belge devenues connues ont commencé leur carrière dans Pilote. On peut citer par ordre chronologique de première apparition :     1959 :         Astérix (de René Goscinny et Albert Uderzo)         Tanguy et Laverdure (de Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo)         Le Démon des Caraïbes, futur Barbe-Rouge (de Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon)         Jacques Le Gall (de Mitacq et Jean-Michel Charlier)     1962 :         Valentin le vagabond dessiné par Jean Tabary avec la participation de Fred et de René Goscinny.     1963 :         Achille Talon (de Greg) dont, du reste, le personnage éponyme travaille pour Polite, un journal caricaturant Pilote         le Grand Duduche (de Cabu)         Fort Navajo (ancêtre de Blueberry, de Jean Giraud et Jean-Michel Charlier)         Norbert et Kari par Christian Godard     1965 :         Philémon (de Fred)         Les Dingodossiers (de René Goscinny et Marcel Gotlib)         Bob Morane (de Henri Vernes), d'abord en roman, puis en BD à partir de 1965 avec Gérald Forton, puis William Vance à partir de 1968.     1966 :     1967 :         Lucky Luke (de René Goscinny et Morris) qui était publié auparavant dans Spirou (depuis 1946)         Valérian (de Jean-Claude Mézières et Pierre Christin)     1968 :         Iznogoud, à l'époque : Calife Haroun El Poussah (de René Goscinny et Tabary) qui était publié auparavant dans Record (depuis 1962)         Rubrique à brac (de Marcel Gotlib)     1969 :         Cellulite (de Claire Bretécher)     1970 :         Lone Sloane (de Philippe Druillet)         Les Grandes Gueules de Ricor, Jean Mulatier et Jean-Claude Morchoisne.     1971 :         Le Concombre Masqué (de Nikita Mandryka) qui était publié auparavant dans Vaillant, devenu Pif-Gadget (depuis 1965)     1972 :         Brindavoine (de Jacques Tardi)     1973 :         Le Génie des alpages (de F'murr)         Dracurella (de Julio Ribera)     1975 :         Léonard (de Turk et De Groot)         Tranches de vie (de Gérard Lauzier)     1978 :         Les Phalanges de l'Ordre noir (de Pierre Christin et Enki Bilal qui collaborait à Pilote depuis 1972)         Le Vagabond des Limbes (de Julio Ribera et Christian Godard)     1979 :         La tête dans le sac (de Gérard Lauzier)     1981 :         Cargal - Légendes du chevalier Cargal de Gil Formosa et Pecqueur Notes et références Annexes Documentation     Patrick Gaumer, Les Années Pilote, Dargaud, 1996.     Guy Vidal (dir.), Le livre d'or du journal Pilote, Dargaud, 1980.     Henri Filippini, Histoire du journal Pilote et des publications des éditions Dargaud, Glénat, 1977. Articles connexes     Journaux périodiques de bande dessinée Lien externe     La mémoire de Pilote - Description du contenu de chaque numéro de Pilote     René Goscinny parle du journal Pilote - entretien avec René Goscinny qui explique notamment le côté "révolutionnaire" de Pilote  [masquer] v · d · m Séries parues dans Pilote Achille Talon • Astérix • Les Aventures de Tanguy et Laverdure • Barbe-Rouge • Blueberry • Bob Morane • Cargal • Cellulite • Le Concombre masqué • Dick Hérisson • Les Dingodossiers • Druuna • Le Génie des alpages • Le Grand Duduche • Hypocrite • Iznogoud • Jonathan Cartland • La Jungle en folie • Lone Sloane • Article de qualité Lucky Luke • Mac Coy • Michel Vaillant • Norbert et Kari • Orn • Le Petit Nicolas • Les Phalanges de l'Ordre noir • Philémon • Rantanplan • Rubrique-à-brac • Stan Caïman • Superdupont • Le Vagabond des Limbes • Valentin le vagabond • Article de qualité Valérian et Laureline Victor Hubinon (1924-1979) est un dessinateur belge de bande dessinée. Il est né le 26 avril 1924 à Angleur (Liège) et décédé le 8 janvier 1979 à la ville My. Il signe aussi sous le pseudonyme de Victor Hugues. Sa carrière de dessinateur est liée à celle de Charlier. En 1946, ils réalisent ensemble « L’agonie du Bismarck » pour Le Journal de Spirou. « C’était du dessin très réaliste et Charlier dessinait tout ce qui était technique, c’est-à-dire avions et bateaux1. » En 1947, il reprend la série Buck Danny d’abord sur un scénario de Georges Troisfontaines (les onze premières planches1 ) puis Charlier prend la relève. À cette époque Charlier collabore toujours au dessin des bateaux et des avions. En parallèle, Hubinon, toujours pour Le Journal de Spirou, a scénarisé et dessiné Rik Junior2. Cette série n’a pas marché, en revanche, il rencontrera rapidement le succès avec sa série Buck Danny qu’il dessinera pendant plus de 30 ans. Victor Hubinon doit aussi beaucoup à Jijé qui lui a appris les rudiments de la bande dessinée. Dans les années 50, suite au départ de Jijé pour les États-Unis, il reprend provisoirement les personnages de Blondin et Cirage. De 1948 à 1959, il réalise divers albums et séries: Tarawa Atoll sanglant, Joe la Tornade, les aventures de Pistolin, Tiger Joe, des biographies (Surcouf, Stanley et Mermoz), Fifi3. C’est à cette époque que Paape et Pascal ont collaboré avec Hubinon. « Paape est un chic type, parce que je pouvais avoir des problèmes, je lui téléphonais, il s’installait huit ou quinze jours chez moi et faisait mon boulot à ma place1. » C’est en 1959, avec la naissance du magazine Pilote, qu’il crée avec Charlier sa seconde série à succès, Barbe Rouge. Il la dessinera pendant plus de 10 ans. De 1963 à 1965, Hubinon scénarise, pour Paape, 3 aventures de Pathos de Setungac. En 1978, il scénarise et dessine La Mouette, sa dernière création pour le Le Journal de Spirou. Albums et séries Ses séries les plus connues     Barbe Rouge (scénario Charlier).     Buck Danny (scénario Charlier). Albums et séries réalistes     Joe la tornade (scénario Charlier).     Mermoz (scénario Charlier).     La Mouette (dessin et scénario).     Surcouf (scénario Charlier).     Stanley (scénario Joly).     Tarawa Atoll sanglant (scénario Charlier).     Tiger Joe (scénario Charlier). Albums et séries humoristiques signés Victor Hugues     Fifi (dessin et scenario).     Jeannot (scénario Goscinny).     Pathos de Setungac (scénario Hubinon, dessin Paape).     Rik Junior (dessin et scénario).     Pistolin (scénario Goscinny). Jean-Michel Charlier est un scénariste belge de bande dessinée né à Liège (Belgique) le 30 octobre 1924 et mort à Paris le 10 juillet 1989. Il est inhumé au cimetière de Saint-Cloud. Il fut l'un des plus grands et des plus prolifiques scénaristes de bande dessinée de l'école franco-belge. Son talent de narrateur, sa capacité à construire des intrigues d'une grande complexité, s'étalant sur plusieurs albums tout en maintenant un rythme soutenu, son savoir-faire à fonder ses synopsis sur le contexte géopolitique du moment et les technologies militaires les plus récentes font de lui l'un des pères du genre du techno-thriller, des années avant que Tom Clancy ne prenne la plume. Outre les scénarios de plusieurs dizaines d'albums de bande dessinée, il a également développé des synopsis de série télévisée, été pilote de ligne de la Sabena et réalisé lui-même de nombreuses illustrations. Il a été un des fondateurs de Pilote ; on le voit souvent caricaturé dans Achille Talon, à la rédaction du journal Polite, frappant en permanence des scénarios sur une machine à écrire tout en avalant d'interminables sandwiches. Principales créations     Les Belles Histoires de l'oncle Paul     Blueberry (dessin Jean Giraud), probablement sa plus remarquable saga.     Buck Danny (dessin Victor Hubinon). Dans les premiers albums de cette série, Charlier dessinait les cases sans personnage figurant des avions ou des bateaux, généralement accompagnées de fiches techniques. Il a gardé ce trait didactique dans de nombreuses autres séries.     Marc Dacier (dessin Eddy Paape).     Brice Bolt (dessin Aldoma Puig).     La Patrouille des Castors (dessin Mitacq. L'un des albums de cette série, le Signe Indien, est révélateur de la façon dont Charlier travaillait : développant plusieurs séries en parallèle qui étaient aussitôt mises en dessin et publiées en histoires à suivre dans Le Journal de Spirou ou Tintin, il n'avait qu'une vague idée du synopsis au moment de démarrer une nouvelle histoire. Dans l'album sus-nommé, il semblerait que Charlier se soit aperçu assez tard qu'il avait oublié d'introduire le « signe indien » dans le scénario, par ailleurs bien construit ; il s'amusa alors à attendre la dernière case de la dernière page de l'histoire pour établir le lien entre le titre et le récit !     Deux romans illustrés par René Follet : Samouraïs du soleil noir et surtout Tempête à l'Ouest, une histoire de cow-boys.     Les Aventures de Tanguy et Laverdure (dessin Albert Uderzo, Jijé, Patrice Serres, Yvan Fernandez ou encore Al Coutelis)     Barbe-Rouge (dessin Victor Hubinon) : les aventures du fils (Éric) du plus grand pirate des Caraïbes (Barbe-Rouge) qui décide de ne pas partager la vie de son père, mais la vie d'aventurier qu'il désire ne cesse de la recouper. De fait, Espagnols, Français ou Anglais sont prêts à tout pour en finir avec Barbe-Rouge. Dans les épisodes d'Astérix, il y a régulièrement des clins d'œil de Goscinny à Charlier avec la présence régulière d'un pirate à la barbe rouge, ainsi que du noir Baba et de l'unijambiste Triple Pattes.     Les Gringos (dessin De la Fuente)     Dan Cooper (dessin Albert Weinberg) : À la demande du créateur de la série, Charlier sera l'auteur de trois scénarios de cette série : Duel dans le ciel, Coup d'audace et L'Escadrille des jaguars.     Guy Lebleu (dessin Raymond Poïvet)     Jacques Le Gall (dessin Mitacq)     Jim Cutlass (dessin Jean Giraud puis Christian Rossi)     Kim Devil (dessin Gérald Forton)     Tiger Joe (dessin Victor Hubinon)     Simba Lee (dessin Herbert)     Ron Clarke (dessin Jacques Armand)     Surcouf (dessin Victor Hubinon): Biographie du corsaire.     Mermoz, chevalier du ciel (dessin Victor Hubinon)     Tarawa (dessin Victor Hubinon): Récit du débarquement américain sur l'atoll de Tarawa défendu par les Japonais au cours de la guerre du Pacifique.     Belloy (dessin Albert Uderzo)     L'avion qui tuait ses pilotes (illustrations de Jijé, paru à la Bibliothèque Verte) Style Au-delà du techno-thriller parfaitement documenté et crédible, le style de Charlier se reconnaît à plusieurs traits caractéristiques qui sont probablement parfois auto-parodiques :     l'expression « j'ai cru que mes poumons allaient éclater », énoncée par un personnage ayant réalisé une longue plongée en apnée ; « c'est un vrai suicide », à propos de telle action prévue par le héros de l'histoire ; « c'est un vrai miracle », à propos d'un acte périlleux qui vient de réussir ;     la fiche technique aéronautique en dernière case d'une page ;     en plein milieu d'une action dramatique, le plan tactique de la situation, signalant les positions et les trajectoires du héros, de ses alliés et de ses ennemis ;     des séquences burlesques à base de tarte à la crème, de patins à roulettes ou de pots de peinture, cherchant à détendre une scène d'exposition trop aride ou intense.     des ruses utilisées par les héros (Blueberry et Barbe Rouge surtout) soit pour semer des poursuivants, soit pour simuler la présence d'une armée importante, alors que le héros est seul.     des cycles de plusieurs albums ayant la même trame de fond, captivant ainsi le lecteur sur une longue durée. Jean-Michel Charlier est surtout un excellent narrateur sachant captiver ses lecteurs et les tenir en haleine du début jusqu'à la fin du récit. On s'intéresse aux personnages, qu'il s'agisse des bons ou des méchants. L'intrigue n'est pas seulement basée sur les faits proprements dits. Elle est souvent psychologique (personnage doutant de lui-même, personnage pris de remords et se remettant en cause, personnage soumis à un chantage, etc.). Le héros de l'histoire a généralement une personnalité de boy-scout (Buck Danny, Michel Tanguy) imposée par les critères de l'époque en matière de récits destinés à la jeunesse, mais les personnages secondaires sont souvent beaucoup plus intéressants d'un point de vue psychologique. En comparant les diverses séries de bandes dessinées écrites par Jean-Michel Charlier, on trouve souvent des scènes similaires. Par exemple, dans une aventure de Buck Danny, un avion civil est abattu par erreur par des pirates qui visaient un transport d'or. Dans un album de Tanguy et Laverdure, un autre avion civil est abattu par erreur par un mercenaire visant un dirigeant politique africain1. Dans ces deux récits, le héros et ses amis tendent un piège aux pirates du ciel, mais les mauvaises conditions météorologiques viennent contrarier leurs plans.
  • Condition: Gut
  • Langue: Français

PicClick Insights - MAGAZINE "LE CRAPOUILLOT no 56 - LA GRANDE BOUFFE" (1980) PicClick Exklusiv

  •  Popularität - 0 Beobachter, 0.0 neue Beobachter pro Tag, 2.554 days for sale on eBay. 0 verkauft, 1 verfügbar.
  •  Bestpreis -
  •  Verkäufer - 6.335+ artikel verkauft. 0% negativ bewertungen. Großer Verkäufer mit sehr gutem positivem Rückgespräch und über 50 Bewertungen.

Die Leute Mochten Auch PicClick Exklusiv