André THERIVE (1936, E.O. service de Presse) FILS DU JOUR - Alfa, numéroté +++

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....   Très belle édition originale  ....  

"   FILS DU JOUR   "

Auteur :  André THERIVE

1936  (E.O.)

Editeur : Bernard Grasset, à Paris

Caractéristiques : 

- Exemplaire réservé au service de Presse, N° LXXVIII / CCC, imprimé sur un élégant papier alfa Navarre

- 6ème ouvrage de la 7ème série de la collection " Pour mon plaisir ".

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Etat général / Format  :   

- Intérieur en excellent état : Complet. Très frais. Sans trace, ni annotation. Toutes feuilles soigneusement assemblées. Marges non rognées.

- Charnières et corps d'ouvrage très solides.

- Couverture souple à rabats en très bel état. (Dos, Coiffes, mors, charnières, plats et coins) très bien protégée sous son papier cristal.

- Format : 19 x 12 cm

- Pages :  294 

- Poids :  300 g

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Vous pourrez retrouver dans mes ventes de nombreux ouvrages en édition originale non coupée, numéroté sur grand papier, édition Grasset :

COOLEN Anton  « Le Bon Assassin » (1936), 

CHAMSON André  « L’Auberge de l’Abime » (1933)

CURTIUS E. Robert  « Essai sur la France » (1932

DEREME Tristan (poète)  « L’Onagre Orange » (1939) 

DUVERNOIS Henri  « A l’Ombre d’une Femme » (1933) 

GUEHENNO Jean  « Journal d’un Homme de 40 ans » 

GUILLOUX Louis  « Angélina » (1934)

GIRAUDOUX Jean  « Tessa, pièce en 3 actes et 6 tableaux » (1934

LACRETELLE Jacques de  « Le Demi-Dieu, ou le Voyage de Grèce » (1931)

LENOTRE G.  « Sous le Bonnet Rouge, Croquis Révolutionnaire » (1936) 

LENOTRE G.  « Dossiers de Police » (1935)

LENOTRE G.  « Femmes, Amours évanouies » (1933)

MAURIAC François  « Le Mystère Frontenac » (1933)

MAURIAC François  « La Fin de la Nuit » (1935)

MAYRAN Camille  « Dame en Noir » (1937)

MONTHERLANT Henry De

« Les Jeunes Filles » (1936)

 « Pitié pour les Femmes » (1936)

 « Mors et Vita » (1932)

 « Service inutile » (1935)

NEMIROVSKY Irène  « L’Affaire Courilof »  (1933) 

PEISSON Edouard  « Gens de Mer » (1934)

PEISSON Edouard  « Mer Baltique » (1936)

PEYRE Joseph  « L’Homme de Choc » (1936)

PRINCESSE BIBESCO  « Egalité » (1935)

RAMUZ Charles Ferdinand  « DERBORENCE » (1936)

SAINT-HELIER Monique  « Bois-Mort » (1934)

SUARES André  « Marsiho » (1933) 

SUARES André  « Vues sur Napoléon » (1933)

THERIVE André  « Fils de Jour » (1936)

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André Thérive , 

de son vrai nom Roger Puthoste , né le 19 juin 1891 à Limoges , mort le 4 juin 1967 à Paris , est un écrivain , romancier , journaliste  et critique littéraire  français . Initiateur, aux côtés de Léon Lemonnier , du courant littéraire populiste , il est connu sous plusieurs autres pseudonymes : Candidus d'Isaurie , Candidus Isaurie , Zadoc Monteil , Romain Motier , A.T. .

Origines et jeunesse

Roger Puthoste/André Thérive1  est issu d'une famille de Maizey, dans la Meuse. Fils d'un propriétaire de Maizey, son arrière-grand-père Jean-Martin Puthoste y naquit en 1766 et fit une carrière d'officier d'infanterie qu'il termina comme capitaine et chevalier de la Légion d'honneur en 18042 . Marié avec Marianne Victoire Comte, ils furent les parents d'Antoine Puthoste né le 30 décembre 1802 à Tours (Indre-et-Loire), grand-père de l'écrivain. Lui aussi fit une carrière militaire qu'il termina comme officier de place. Le lieutenant Antoine Puthoste fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 18573 . Il mourut en 1862. De son mariage avec Marie Cécile Bérard il fut notamment le père de Georges Puthoste (1844-1905), sous-directeur des colonies, commissaire du gouvernement pour les Nouvelles-Hébrides , chevalier de la Légion d'honneur4  ; et de Ferdinand Puthoste, né en 1846 à Maizey et mort en 1916. C'est lui qui fut le père de l'écrivain. Il fit aussi une carrière militaire qu'il termina comme vétérinaire principal de 2e classe5  et officier de la Légion d’honneur6 . Il avait épousé Madeleine Laugelot dont il eut Roger Jean Puthoste, connu sous le pseudonyme littéraire d'André Thérive.

Roger Puthoste fait des études au collège Stanislas , au lycée Louis-le-Grand  et à la faculté des lettres de Paris, où il obtient l'agrégation des lettres7  en 1913. Sous les drapeaux lorsque la guerre de 1914 éclate, il est blessé à Ville-sur-Cousances , le 6 septembre 1914. Évacué 53 jours, de retour au front il prend part le 14 décembre 1914 à la malheureuse tentative de la prise des Jumelles d'Ornes et à participe au combat de Marchéville  le 12 avril 1915. Une nouvelle fois blessé, il est évacué pendant 47 jours. Il est nommé caporal le 9 mars, puis sergent-fourrier (2 décembre 1915) enfin sergent-major (17 janvier 1917) dans une compagnie de mitrailleuses. Son courage lui vaudra d’être décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire.

L'homme de lettres

Après la grande guerre Thérive enseigne au collège Stanislas , publie L’Expatrié  commencé pendant la guerre et obtient le Prix Balzac  en 1924 et une bourse Blumenthal en 1926. À partir de cette date il devient critique littéraire, à la Revue critique des idées et des livres  et à L’Opinion  et collabore au Nouveau Siècle . Entre 1929 et 1942 il succède à Paul Souday comme critique littéraire au journal Le Temps . De 1937 à 1942 il succède à Jean Vignaud comme président de l’Association de la critique littéraire. Proche des Croix de feu  (il collabore à l’organe du mouvement), il fonde avec Léon Lemonnier  l’école dite « populiste » qu’il définit comme un retour du roman « à la peinture de classe, à l’étude des problèmes sociaux. »

Bien que son caractère indépendant le porte à se tenir éloigné de tout militantisme politique durant l'Occupation, en octobre 1942 il participe à la semaine du livre de Weimar, ce qui lui vaut à la Libération une arrestation et d’être frappé d’interdit par le Comité national des écrivains 8 . Le 1er avril 1942, un décret du gouvernement de Vichy avait aussi créé une Commission de contrôle du papier d’édition, « chargée de répartir entre les éditeurs le papier devenu rare. Parmi la quarantaine de lecteurs accrédités figurent Brice Parain , Dionys Mascolo , André Thérive, Louis de Broglie , Paul Morand , Ramon Fernandez , de bords politiques souvent opposés. La secrétaire de la commission n’est autre que Marguerite Antelme9 , connue par la suite sous le nom de Marguerite Duras . »

Après la Seconde Guerre mondiale, il publie (1948) ses réflexions au jour le jour dans un petit livre intitulé « L’Envers du décor, 1940-1944 » (éditions de la Clé d'or) et collabore comme critique littéraire à de nombreux journaux : La Revue des deux mondes , Rivarol , Paroles françaises , Carrefour , etc. Vice-président de l’Union des intellectuels indépendants , cet écrivain, essayiste, chroniqueur, critique dont l’œuvre est imposante et variée, meurt à Paris, à quelques jours de son 77e anniversaire.

André Thérive fut fait chevalier de la Légion d’honneur en 1931, comme « homme de lettres » . C'est l'éditeur Bernard Grasset , qui avait publié la plupart de ses œuvres et dont il était un des auteurs phares, qui procéda à la réception dans l'ordre. Et lorsqu'il fut promu officier de la Légion d'honneur en 1938, c'est son ami écrivain Jacques Boulenger  qui lui remit cette décoration10 . Il était aussi chevalier de l’Ordre de Léopold de Belgique et officier de Polonia Restituta.

Ginette Guitard-Auviste  décrit Thérive comme ayant « le visage pointu, vif comme une mangouste, sec, la voix fusant, coupante et ironique, la bouche petite, un peu pincée, la répartie toujours prête et percutante, Thérive c’est la sagacité faite homme »11 . Elle précise que « réservé devant l’œuvre du romancier, Chardonne, toujours, sera émerveillé par le critique ″savant comme un monstre, intelligent à vous faire honte″12 . Cet indépendant foncier est bien fait pour s’entendre avec l’anticonformiste Jacques Chardonne . Lorsque, sans autre raison que celle d’avoir exercé, dans Le Temps , sous l’Occupation, une critique littéraire sans complaisance pour personne et fait, avec d’autres artistes, le second voyage à Weimar organisé par l’occupant, Thérive aura été ″épuré″, Chardonne entrera en révolte. Elle dure encore bien des années après, puisqu’il écrit à Michel Déon  : ″Thérive est la grande victime de l’épuration (parmi les vivants). Peut-être la seule. On n’a rien à lui reprocher pendant l’Occupation. Il se comporte en anarchiste, criant contre Vichy, contre l’occupant, contre tout ; mais après il a fait peur. Il ne faut jamais faire peur… On peut tuer son ennemi, mais il ne faut pas lui faire peur13 .″ »14

L'œuvre

André Thérive a été critique littéraire au quotidien Le Temps  et il a collaboré à la Revue critique des idées et des livres  fondée en 1908  par Jean Rivain  et Eugène Marsan . En 1930 , il fonde avec Léon Lemonnier  le Prix du roman populiste . Il laisse une œuvre abondante composée de romans, de biographies  d'écrivains, d'essais  portant sur la littérature et la linguistique  et de traductions. Ses analyses de l'histoire de la langue française feraient preuve, selon un analyste récent, d'une conception puriste et conservatrice15 .

Cet écrivain a suffisamment marqué le siècle pour qu'on le trouve cité dans beaucoup d'ouvrages sur la littérature du xx e siècle, et dans des mémoires aussi, car il fréquenta le monde des lettres françaises pendant un demi-siècle. Ainsi, par exemple, figure-t-il parmi les auteurs retenus par Pierre de Boisdeffre dans ses histoires de la littérature française du xx e siècle16 .

Le critique Gonzague Truc  établit une analyse plus complète de l'œuvre d'André Thérive, la comparant même à celle de François Mauriac  :

« Ce n’est point au hasard ou par caprice que nous rapprochons du nom de François Mauriac celui d’André Thérive. Si différents, si opposés même et si peu conciliables ou réconciliables que paraissent ces deux esprits, ils ont en commun une conception pessimiste du monde plus localisée ou tempérée chez l’un, plus universelle ou absolue chez l’autre –entendez chez le premier- qui les range, bien malgré eux, dans une étrange parenté. Et ceci est capital.[…] Mobilisé de 1914 à 1918, il tirait de ses campagnes, en 1930, sous ce titre bref et splendide de Noir et or , le moins connu et le meilleur des livres de guerre, sans excepter Le Feu  de Barbusse ou Les Croix de bois  de Dorgelès. Et rentré dans le civil, il appartint entièrement à la littérature.La variété de son œuvre répond à celle de son intelligence et à cette autre universalité de sa culture. Se rappelant sa formation, il écrivait en 1925 dans Le retour d’Amazan  une histoire humoristique de la littérature et […] en 1954 une Brève histoire de la langue française  où l’état de la langue n’était pas apprécié avec plus d’optimisme que celui des idées ou des mœurs publiques. Critique littéraire, André Thérive brilla au Temps  jusqu’à la fin tragique de cet organe en 1942. Il donna de nombreux recueils dans ce même ordre de la critique ou de l’histoire.Avec André Thérive disparaît jusqu’à la moindre trace de cette très lointaine et pâle lueur céleste que nous voyons parfois encore percer dans les ténèbres mauriaciennes. Toutefois une exception bien singulière se voit dans ce dernier roman du genre : Comme un Voleur  paru en 1947 et conforme à son titre évangélique. Il arrive, en effet, que la grâce agisse ainsi soudaine et subreptice. Celui qu’elle touche ou plutôt effleure ici, était loin de s’y attendre et ne se rend guère compte de ce qui lui arrive en des circonstances d’ailleurs assez bizarres. Notre surprise n’est pas moindre et nous nous demandons ce qui a pu se passer dans l’esprit de ce créateur qui jusque-là se faisait une aussi mauvaise idée de la création.Hâtons-nous de dire, maintenant, que ces romans, en plus et en dehors de leur portée morale ou religieuse, ont une valeur psychologique ou documentaire et sont des œuvres d’art, d’un art tout personnel et singulièrement raffiné ? Ils sont des portraits d’âmes, si les âmes ne sont pas belles ou s’il n’y a plus d’âmes, et l’image d’un temps qui n’est pas beau. Quant au style, un style à la fois aisé, court et solide, on y goûte avec une langue impeccable, une allure entraînante, un perpétuel renouvellement de la pensée, même si on s’essouffle parfois un peu d’être mené à ce train. De plus des traits çà et là brefs encore et en profondeur : dans Sans âme , par exemple, et à propos d’un brave homme qu’on enterre par une chaude journée : "Qu’il était affreux que l’affreux de sa disparition parût ce matin-là conforme à l’ordre des choses."Tout cela fait d’André Thérive un des plus curieux écrivains de son époque. Ce qui le caractérise d’abord, c’est le brillant de l’intelligence. Il a de l’esprit, beaucoup d’esprit, et il n’a pas seulement de l’esprit. Il n’y a dans son pessimisme outré ni amertume ni tristesse, et on dirait qu’il s’en réjouit ou s’en amuse. Il semble savoir gré au monde d’être aussi laid qu’il le fait. Il le voit de haut, si bas qu’il le mette, et en philosophie. Son analyse cependant s’applique aux collectivités comme aux particuliers et y prend une note plus impitoyable. S’il a une compassion fraternelle pour des misérables qui partagent avec lui le pain amer de la terre, il considère avec moins d’indulgence les peuples ou les corps constitués. Sa disposition naturelle et sa formation classique l’empêchent de donner dans les folies ou les facéties à la mode de l’art ou de l’écriture, et peut-être aussi de rendre assez strictement justice à des talents authentiques. Il allait jusqu’à publier en 1938 un roman satirique ; La Fin des haricots , où il arrangeait son temps à sa manière, c’est-à-dire fort mal ; en 1955, un autre, Les voix du sang, plus sérieux, mais où il apparaissait que ces voix du sang sont tout autant illusoires que l’idée de race dont elles sortent.L’œuvre d’André Thérive prend ainsi une variété qui l’étend à toute matière. Elle reste toutefois fidèle à son principe qui est l’horreur de vivre, cette horreur de vivre que l’admirateur de Huysmans  saluait dans son modèle et que lui-même professe avec une sorte d’allégresse sinon de sadisme. Aussi s’étonnerait-on que cette sorte de littérature qui dépasse le pessimisme pour atteindre le nihilisme ne fût pas lugubre si on ne savait que, par le désespoir même, elle touche à une certaine espérance. Et c’est ainsi que, par un détour, d’ailleurs périlleux, le baïanisme de Thérive et le jansénisme  de Mauriac nous ramènent au simple christianisme. »17

Librairie Professionnelle " ChezMonsieurLouis " = Numéro Siret : 9837111100012

  • Auteur: André THERIVE
  • Caractéristiques spéciales: Édition limitée, Édition originale
  • Date de publication: 1936
  • Langue: Français
  • Époque: XIXème
  • Nom de publication: Bernard Grasset
  • Lieu de publication: Paris
  • Pays: France
  • Thème: Livres

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